Blanc & Noir

Au sens optique, le blanc et le noir sont des non-couleurs, dans la mesure où l'un reflète toutes les couleurs alors que l'autre les absorbe toutes. S'ils sont peu présents dans la nature à l'état pur, ce sont pourtant des tonalités de base de l'art, qui ont même une signification bien précise dans certaines techniques artistiques comme le cinéma ou la photographie.
Ils peuvent s'entendre séparément : le blanc et le noir, avec chacun sa très riche symbolique, variable suivant les civilisations. Quand on les oppose, au contraire, on touche à la dualité du ying et du yang, conçue d'ailleurs dans la pensée orientale plus comme une complémentarité que comme une confrontation.

Toyoharu Kii

Toyoharu Kii, japonais, est l'invité d'honneur. La grande pièce du rez-de-chaussée de la Tour Saint-Nicolas lui est réservée. Jusqu'à présent, cet artiste n'a présenté en France que des œuvres isolées, aux rencontres internationales de Chartres.

21 mosaïstes

21 mosaïstes français et étrangers, représentant 8 pays : Italie, France, États-Unis, Canada, Pologne, Croatie, Allemagne, Japon.
Ils représentent la nouvelle génération des mosaïstes : la plupart d'entre eux sont trentenaires. Même si leur formation de base est le plus souvent italienne, de Ravenne ou de Spilimbergo, ils sont porteurs de cultures différentes qui se retrouvent dans leur art. Leurs oeuvres très diverses permettent aussi d'observer comment la mosaïque contemporaine évolue et se renouvelle : certaines tesselles ne se combinent plus (Barberini), d'autres deviennent immatérielles (Sala), d'autres encore ne se posent que guidées par une réflexion sur l'écologie, sur l'avenir du monde...

Nombre de ces artistes n'ont pas encore eu l'occasion de montrer leur travail à Paray-le-Monial, et même en France.

• Dossier de presse de l'exposition