Du champ de foire à la place de l'Europe (1700-2000)

A la fin du XVIème siècle, quand les périodes de troubles furent terminées, les parodiens purent quitter l'abri de leurs murailles. Ils commencèrent à construire le long des voies de communication : ce furent la naissance des faubourgs, comme le Grand Faubourg le long de la route de Digoin, le faubourg de la Villeneuve, le faubourg de la Raye (ou Retz) le long de la route de Charolles, etc.
Puis, ils commencèrent à investir les prés situés au sud-ouest de la ville : ce fut d'abord l'aménagement d'une promenade d'agrément, le cours (futur cours Jean Jaurès) dont l'existence est attestée dès 1717, puis l'aménagement d'un champ de foire qui existe bien avant la Révolution. Au XIXème siècle, des constructions apparaissent dans cette zone. Dans la première moitié du XXème siècle, le mouvement prend de l'ampleur : la ville rachète progressivement le grand pré nommé sur les cartes "Pré du Pâquier" et entreprend d'urbaniser cette partie du territoire communal qui prend avec les années de plus en plus d'importance : aménagement du champ de foire, construction du marché couvert (1900/1901), construction du dispensaire, de la poste, aménagement du stade, et pour terminer l'opération et tenter de régler le problème récurrent des crues de la Bourbince, le redressement du lit de la rivière et la construction du Pont Digue.