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Journée Debussy - Salle des Boiseries

27 mai 2018

16h et 17h

Journée Debussy - Salle des Boiseries

Journée d'hommage à Claude Debussy (1862-1918).
2018 marque le centenaire de la fin de la Grande Guerre, mais aussi celui de la mort de Debussy.

16h : présentation du piano par Benjamin Renoux, le restaurateur, expliquera en quoi consistait la restauration et parlera de son métier.

17h : concert de Gilles Landini. Il jouera pour nous le premier livre des Préludes pour piano.
Debussy s'était fait livrer « le piano idéal », selon lui, un Blütthner, de Leipzig, en 1905.

C'est précisément un Blütthner de 1901 qui résonnera sous les doigts des pianistes invités cette année à Paray-le Monial, dans la salle des Boiseries.

Tarif : 15 €
Tarif réduit : 10 € (adhérent office de tourisme)
Gratuit pour les - de 18 ans, minima sociaux et étudiants sur présentation d'un justificatif.
Réservation à l'office de tourisme de Paray-le-Monial ou en ligne.

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Debussy

2018 marque le centenaire de la fin de la Grande Guerre. Comme l'ensemble des jeunes hommes français, les musiciens partirent eux aussi défendre leur patrie. Les mitraillettes et les obus eurent vite raison de leur folle croyance en une guerre brève, victorieuse et exempte de tueries.
Bon nombre de talents très prometteurs, parfois de futurs génies disparurent, comme le fils et le frère de Louis Vierne, ou le créateur de l'école française de musicologie (qui ne s'en remettra pas) Jules Ecorcheville. D'autres périrent sans avoir combattu, simplement parce qu'ils se trouvaient où ils ne fallait pas être. Ce fut le cas d'Albéric Magnard, tué dans son château par des soldats allemands.
Notre époque, si prompte à juger le passé et en particulier le comportement de nos aïeux, s'est plue à vilipender le caractère aigri de Claude Debussy. Il est vrai que ses réparties plus foudroyantes que l'éclair, son ironie incisive et les critiques expéditives qu'il décochait contre les confrères médiocres ne lui firent pas que des amis... Mais qui savait combien cet être apparemment costaud, dont le front haut et large marquait le génie, tout autant que son œil d'une intensité rare, souffrait depuis des années d'un cancer à une époque où le remède (la morphine) pouvait être pire que le mal ?
" J'ai la terreur de faire un quelconque projet, cela suffit pour qu'il tombe dans mon panier à papier-cimetière de mauvais rêves. Quelle vie ! Quelles journées ! Lassé d'une poursuite vaine, pas assez fatigué pour dormir. Alors, j'attends le lendemain tant bien que mal, et ça recommence. "
Debussy mourut quelques mois avant l'armistice, rongé à la fois par la maladie, mais aussi par le désespoir. L'accoutumance à la barbarie quotidienne lui était devenue insupportable.
Son œuvre est d'une qualité et d'une exigence toujours remarquables. Dès qu'on parle de musique française, on emploie les poncifs habituels pour se dispenser d'analyse : clarté, concision, poésie, efficacité. Dans le cas de Debussy, il faut ajouter une extrême sensibilité et une constante émotion devant la nature.

Gilles Landini

Né à Genève, c'est dans cette ville que Gilles Landini étudia premièrement, chez une disciple de l'école argentine de piano : Susanna Sierro-Rigoli, puis au conservatoire de Genève chez Henri Gautier, où il réussit ses premiers examens professionnels de piano.

En 1987, il est lauréat à l'unanimité de la renommée Bourse Gabrielle Agostini. Il se perfectionna ensuite chez Edith Fischer, auprès de qui, en 1991, il obtint brillamment, la virtuosité : 1er prix avec mention très bien et félicitations du Jury. Au près de la Société Suisse de Pédagogie Musicale (S.S.P.M.). Peu après, il est lauréat du concours "Orpheus" de Zürich.

Au cours de ces dernières années, il s'est produit dans la plupart des principales villes suisses ainsi qu'à l'étranger (à Venise, à Bruxelles, en France, en Allemagne et en Bulgarie). En particulier, il a donné des concerts dans les prisons de Bellechasse et de Bochuz, à la demande de Musique / Espérance fondée par Miguel-Angel Estrella. Parallèlement, il enseigne à Genève et donne des cours d'histoire de la musique, d'écoute et d'analyse d'oeuvres pour mélomanes sans connaissances musicales particulières ; il mène les mêmes activités au Conservatoire de Neuchâtel.

Il est également professeur à la Société Suisse de Pédagogie Musicale où il forme des étudiants professionnels. Il est expert auprès de cette institution, et fait partie du comité genevois.
De septembre 1996 à juin 2001, il a animé hebdomadairement à la Télévision Suisse Romande une chronique de vulgarisation musicale dans l'émission " Zig-Zag Café ".
En 2004, la chaîne de télévision musicale Mezzo le choisit comme fil rouge pour son documentaire "Voyage musical en Suisse Romande: Helvetica", réalisé par Yan Pröfrök.
En juin 2001, il signe pour la première fois une mise en scène : l'oeuvre est l'opéra de Bartók "Le Château de Barbe-Bleue". En 2003, une deuxième mise en scène: "La voix humaine"" de Poulenc sur un texte de Cocteau, version voix piano, Gilles Landini en assure aussi la partie de piano. Et en 2004: Mise en scène pour la création d'un opéra de Raffaello Diambrini-Palazzi : Ginevra degli Almieri

Son premier disque fut salué par la critique pour son haut niveau artistique et son originalité (Schubert, Rachmaninov, D'Alessandro). Il a également enregistré un second disque qui a été très appréciés par la critique. Un disque entièrement dédié à Frédéric Chopin.
A Genève, tous les mardis à 17h, jusqu'en 2006, il anima une émission de musique classique à la radio "Radio-Cité " (92.2 MHz à Genève).
En 2007 il est directeur artistique du Festival Grieg organisé sur sa proposition à Neuchâtel par le Conservatoire Neuchâtelois pour rendre hommage au compositeur norvégien à l'occasion des 100 ans de sa mort.