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Cité du sacré coeur
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Saint Claude La Colombière
Fidèle serviteur du Christ
Claude La Colombière, né le 2 février 1641 à Saint-Symphorien-d’Ozon (initialement rattachée à l'Isère, cette commune a rejoint le département du Rhône fin 1967) et décédé le 15 février 1682 à Paray-le-Monial, Saône-et-Loire (France), Ce père jésuite français fut le directeur de conscience de Marguerite-Marie et écrivain spirituel. Ses écrits encouragent la dévotion au Cœur de Jésus. Ces reliques sont conservées dans la chapelle qui lui est dédiée
Le témoin du Cœur
Il fut un autre témoin du Cœur de Jésus et a marqué de sa présence discrète et rayonnante Paray-le-Monial. Au début du XVIIe siècle, Paray-le-Monial compte un nombre important de protestants. Des Pères jésuites résident alors de temps en temps dans la ville à partir de 1618 pour prêcher la foi catholique. Ils s'y établissent définitivement à partir de 1651. En 1659, Claude entra à la Compagnie de Jésus et, après quinze ans de vie religieuse, il chercha le moyen d'atteindre la plus haute perfection possible; il fit alors un vœu, celui d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui ont vécu avec lui peuvent certifier que ce vœu a été observé avec la plus grande exactitude. En 1674, le Père La Colombière fut nommé supérieur de la maison des Jésuites à Paray-le-Monial, et c'est là qu'il devint le directeur spirituel de sainte Marguerite-Marie, ce qui fit de lui un apôtre ardent de la dévotion au Sacré-Cœur. Il fut envoyé par Dieu comme son "fidèle serviteur et parfait ami".
Petite biographie
Il était le frère de Joseph de La Colombière, vicaire général au Canada. En 1676 il fut envoyé en Angleterre comme prédicateur de la Duchesse d'York, la future Reine d'Angleterre. Même à la Cour Saint-James il mena l'existence d'un religieux et se montra en Angleterre un missionnaire aussi actif qu'il l'avait été en France. Malgré bien des difficultés, il arrivait encore à guider sainte Marguerite-Marie par ses lettres. Son ardeur altéra bientôt sa santé et des maladies de la gorge et des poumons parurent menacer son travail de prédicateur. Alors qu'il attendait son rappel en France il fut soudain arrêté et jeté en prison, ayant été dénoncé comme conspirateur. Sa qualité de prédicateur de la Duchesse d'York et la protection de Louis XIV, dont il était le sujet, lui permirent d'échapper à la mort, mais il fut condamné au bannissement (1679). Il passa les deux dernières années de sa vie à Lyon, où il était le directeur spirituel de jeunes Jésuites et à Paray-le-Monial, où il tenta de refaire sa santé. Ses travaux principaux, y compris Réflexions Pieuses, Méditations sur la Passion, Retraite et Lettres Spirituelles, ont été publiés sous le titre, Œuvres du R. P. Claude de la Colombière (Avignon, 1832 ; Paris, 1864).
Il a été canonisé par Jean Paul II, le 31 mai 1992.
Dans la chapelle
Dans la chapelle, on peut voir la grande fresque de l'abside qui relate la vision de Marguerite-Marie du 2 juillet 1688, deux ans avant sa mort. Le Christ siège au sein de flammes qui représentent le feu brûlant de son amour. À droite, Marie a le visage tourné vers Marguerite-Marie. Elle lui confie ce message : les sœurs de la visitation doivent promouvoir la dévotion au Cœur de Jésus, mais les jésuites sont chargés d'expliquer théologiquement le mystère du Cœur de Jésus. Cette phrase est transcrite au bas de la fresque. Les anges présentent tous des images du Sacré Cœur, que Jésus a demandé que l'on dessine pour les répandre dans les foyers chrétiens. Au-dessus de la châsse, un tableau représente une autre vision de Marguerite-Marie : au moment de communier des mains du Père la Colombière, elle a la vision des trois cœurs : le plus grand est celui du Christ, uni désormais aux deux plus petits que sont ceux de Marguerite-Marie et de Claude.